Apprenez à connaître le joueur de ligne offensive de l’équipe nationale junior Mathew Goodall

[su_youtube url= »https://youtu.be/p58VC6XkMk8″]

Mathew Goodall est un joueur de ligne offensive de Mount Albert en Ontario, qui représentera le Canada au Championnat du monde junior de l’IFAF 2018 ce mois-ci à Mexico, au Mexique.

Le joueur de ligne a commencé à jouer au football lorsqu’il était en septième année.

« Le père d’un joueur qui est maintenant mon coéquipier avec Équipe Canada m’a invité à jouer avec une équipe de football d’été dans la région de York » raconte-t-il. Merci à Paul McWhirter pour celle-là. »

Goodall a joué au sein de l’organisation des Bucs de York Simcoe et des Warriors de Huron Heights dans l’Association sportive de la région de York (YRAA).

Ce sera la deuxième fois que Goodall représentera le Canada à ce tournoi. En 2016, il a aidé l’équipe canadienne à décrocher la médaille d’or à Harbin, en Chine; ce qui s’avère justement le fait saillant de sa carrière jusqu’ici.

« C’était incroyable », affirme-t-il. « Rien ne s’y compare. »

« Cela complètement changé ma façon de voir les choses. Je représentais mon pays à l’échelle internationale, pas seulement face aux États-Unis. Nous affrontions des équipes comme le Mexique et le Japon. C’est à ce moment-là que tu réalises quelle ampleur tout cela peut prendre. »

Cette journée où le Canada a raflé l’or en est une que Goodall n’oubliera jamais.

« Je me souviens d’avoir entrepris le match avec beaucoup de confiance, avec le désir de venger la défaite qu’ils nous avaient infligée lors du deuxième match du tournoi », rappelle-t-il. « De pouvoir revenir et gagner ce match-là, c’était incroyable. »

« C’est le plus beau moment de ma vie et je ne vais jamais l’oublier. »

Au mois de janvier dernier, Goodall a représenté son pays à l’International Bowl 2018 disputé à Arlington, au Texas.

« Ce fut une expérience formidable », raconte le joueur de ligne offensive. « C’était bien de pouvoir affronter les meilleurs joueurs des États-Unis, c’était très différent du genre de compétition auquel nous sommes habitués ici. »

« Nous avons eu beaucoup de plaisir, c’était très compétitif. Ça te fait réaliser à quel point (les Américains) sont bons, et à quel point nous pouvons être bons, nous aussi. »

Goodall se dit reconnaissant d’avoir obtenu le soutien et les encouragements de ses parents et grands-parents. Et, sur le terrain, d’avoir eu des entraîneurs qui l’ont motivé à offrir son meilleur niveau de jeu. Il mentionne les entraîneurs des Warriors Al Rover et Heath Weir en particulier.

Enchanté d’avoir cette autre occasion de remporter la médaille d’or à ce tournoi, Goodall se sent privilégié de pouvoir porter l’unifolié et représenter son pays.

« Ça représente tellement pour moi », dit-il. « Surtout de pouvoir le faire encore, pas seulement une fois, comme je l’ai fait à un jeune âge, quand j’avais seulement 16 ans. »

« Le fait de pouvoir revenir le faire encore à 18 ans, bientôt 19, c’est formidable de pouvoir y participer alors que je suis plus vieux, que je suis un meilleur joueur et que j’ai plus d’expérience. »