Coupe Vanier ArcelorMittal présentée par Promutuel Assurance: L’équipe cendrillon de UBC complète sa saison de rêve

by footballcanada

Source: CIS

Credit photo Yan Doublet

QUÉBEC (SIC & Carabins de l’Université de Montréal) – Les Thunderbirds de l’Université de la Colombie-Britannique ont remporté le quatrième titre de leur histoire en football de SIC grâce à un gain in extremis de 26-23 sur les Carabins de l’Université de Montréal lors de la Coupe Vanier ArcelorMittal présentée par Promutuel Assurance samedi après-midi, devant une foule de 12 557 amateurs au Stade TELUS-UL.

VIDEO TVA SPORTS: La Coupe Vanier aux Thunderbirds

Un an après avoir décroché une première Coupe Vanier en bloquant une tentative de placement dans les derniers instants d’une victoire de 20-19 sur McMaster, les Carabins n’ont pu réaliser de nouveau l’exploit, eux qui tentaient de devenir la cinquième équipe de l’histoire à triompher lors de deux saisons consécutives.

Quinn van Gylswyk, élu sur la première équipe d’étoiles au pays jeudi soir, a réussi un placement de 20 verges sur le dernier jeu de la rencontre, son quatrième en autant d’essais dans le match, pour procurer aux T-Birds un premier titre canadien depuis 1997.

À sa première saison à la barre à UBC après de longs séjours aux commandes de Calgary et Saint Mary’s, Blake Nill est devenu le premier entraîneur-chef à mener deux programmes différents aux grands honneurs, lui qui avait triomphé avec Saint Mary’s en 2001 et 2002. En seulement 12 mois, il a transformé une équipe qui avait raté les séries l’an dernier avec une fiche de 2-6 en une formation championne qui termine le calendrier 2015 avec un dossier de 10-2.

« Nous nous la sommes donnée difficile mais c’est ce à quoi tu dois t’attendre d’une équipe jeune, a dit Nill, qui s’était retrouvé du côté des perdants lors des trois premières éditions de la Coupe Vanier présentées à Québec, soit en 2009 face à Queen’s et en 2010 et 2013 contre Laval. Ce groupe de gars n’était même pas censé être des séries de Canada-Ouest cette saison. Ce qu’ils ont fait est incroyable. Cette équipe s’est tenue debout devant les meilleures formations que le pays a à offrir et a eu le dessus à chaque fois. »

En finale de Canada-Ouest il y a deux semaines, UBC avait surpris l’équipe classée première au Canada, les Dinos de Calgary, formation que Nill a quittée en décembre dernier pour prendre les commandes des T-Birds.

« C’est simplement incroyable. Je n’aurais jamais cru que c’était possible, a dit van Gylswyk, qui avait fait mouche sur 45, 33 et 43 verges avant de réussir son botté décisif. La défensive nous a redonné le ballon en fin de match, ce qui a été énorme. Pour être franc, j’étais dévasté (après la mauvaise remise). Je savais que ça allait se décider sur un placement en fin de match. Montréal a une forte équipe. C’est fantastique. »

Sur son avant-dernière séquence à l’attaque, une mauvaise remise sur une tentative de placement avait empêché UBC de reprendre les devants. Ils ont toutefois repris le ballon presqu’immédiatement grâce à une interception d’Anthony Blackwell au milieu du terrain.

Les Carabins avaient auparavant complété une spectaculaire remontée. Après avoir vu les T-Birds inscrire 16 points sans riposte en début de match, une échappée recouvrée par Jonathan Boissonneault-Glaou au deuxième quart a changé l’allure de la rencontre.

D’abord, une réception spectaculaire de Guillaume Paquet, malgré une double couverture, sur une passe de touché de 12 verges du quart-arrière de cinquième année Gabriel Cousineau a permis de aux Carabins de s’inscrire au pointage. Les T-Birds ont connu une autre excellente séquence par la suite, mais à 10 verges de la zone des buts adverse, ils ont choisi une feinte de placement et celle-ci a échoué.

Reprenant le ballon avec 1:15 à faire à la première demie, Cousineau a distribué le ballon avant de courir lui-même sur 22 verges. L’attaque des Carabins a franchi un total de 92 verges et a permis à David Deschamps d’inscrire un placement de 15 verges pour réduire l’écart à 16-10 à la mi-temps.

« Nous avons joué beaucoup mieux en deuxième demie, mais nous avons manqué de temps. Pour mériter la victoire, il faut jouer pendant 60 minutes, a dit l’entraîneur-chef des Carabins Danny Maciocia, dont l’équipe complète la campagne avec une fiche de 9-3. Il faut leur donner crédit. Ils ont bien joué. Leur quart-arrière est l’un des meilleurs que j’aie vus durant les cinq dernières années. Au final, je suis très fier de notre saison. »

Dès leur première séquence à l’attaque au troisième quart, les T-Birds ont marqué un touché. Le porteur de ballon de cinquième année Brandon Deschamps a filé sur 44 verges jusque dans la zone des buts.

L’attaque des Carabins a répondu avec le deuxième placement de David Deschamps, sur 22 verges. L’offensive des Bleus a ensuite connu une autre séquence explosive avec de longs jeux notamment pour Régis Cibasu et Louis-Mathieu Normandin. Stoppés à la porte des buts, les Carabins se sont contentés d’un placement de 12 verges de Deschamps pour réduire l’écart à un touché.

Stavros Katsantonis a arraché le ballon à Sean Thomas Erlington ensuite, mais les T-Birds n’ont pas su transformer cette opportunité en points au tableau. L’attaque des Bleus a répondu avec une bombe de 32 verges de Cousineau pour Cibasu. La séquence s’est conclue sur une passe de touché de six verges avec 7 :45 à écouler au match. Samuel Nadeau-Piuze a plongé dans la zone des buts pour compléter l’irrésistible remontée des Carabins et égaler le pointage à 23-23.

Michael O’Connor, joueur du match

Le quart recrue des T-Birds Michael O’Connor, un transfert de la NCAA (Penn State), a été impressionnant dès les premiers instants. Il a complété 31 de ses 51 passes pour des gains de 389 verges et a lancé une passe de touché sans commettre d’interception pour mériter le trophée commémoratif Ted Morris remis au joueur du match.

« C’est un sentiment incroyable. Nous avons travaillé toute l’année pour ce moment et de l’emporter de la façon qu’on l’a fait, wow, c’est fantastique, a dit O’Connor, qui est devenu seulement le deuxième quart recrue partant de l’histoire à mener son équipe à la Coupe Vanier, après Terry Dolan avec StFX en 1966. On doit donner le crédit à nos receveurs aujourd’hui, ils ont capté des ballons à gauche et à droite. De remporter la Coupe Vanier tout en commettant plusieurs erreurs montre à quel point nous avons du potentiel et que le futur est prometteur. »

L’attaque des T-Birds était intraitable en début de rencontre. Après un quart, elle avait amassé 166 verges contre 49 pour celle des Bleus. La formation de UBC a marqué des points sur trois de ses quatre premières séquences à l’attaque, dont un touché sur une passe de six verges d’O’Connor pour Marcus Davis. Ce majeur suivait une interception de Dylan Chapdelaine au dépend de Cousineau.

Pour sa part, van Gylswyk réussissait ses placements de 45, 33 et 43 verges en première demie.

Will Watson a mené la charge chez les receveurs de UBC avec 12 attrapés – ce qui égalait le record de la Coupe Vanier – pour des gains de 171 verges. Marcus Davis a quant à lui capté neuf ballons et récolté 98 verges, alors qu’Alex Morrison amassait 97 verges en sept réceptions.

Davis a connu un match du tonnerre avec 214 verges totales, lui qui a ajouté une verge sur une course, 35 sur cinq retours de dégagement et 80 sur quatre retours de botté d’envoi.

De l’autre côté du ballon, Katsantonis a reçu le prix Bruce Coulter remis au joueur par excellence en défensive grâce à son échappé provoqué et recouvré, en plus de 6,5 plaqués et d’une passe rabattue.

“C’est un sentiment surréel. Nous avons parlé de ça en début de saison, de travailler fort et de compétitionner, a dit le joueur recrue. Nous nous sommes entraînés tous les jours et nous avons travaillé fort. C’est ce qui nous a menés ici. Je n’ai jamais pensé qu’à ma première année, je jouerais à la Coupe Vanier et que je gagnerais le prix Bruce Coulter. Je dois seulement remercier Dieu pour ça, je suis béni. »

Du côté des Carabins, Cousineau jouait le dernier match de sa carrière de cinq ans. Il a amassé 391 verges en complétant 31 de ses 45 passes. Il a lancé deux passes de touché contre deux interceptions. Le receveur Louis-Mathieu Normandin a capté huit de ses passes pour des gains de 116 verges. Au sol, Sean Thomas Erlington a récolté 110 verges en 18 courses.

« Nous y avons cru jusqu’à la fin. Nous sommes seulement tombés un peu à court, a dit Cousineau. J’ai eu du plaisir aujourd’hui. Je suis fier de tout le monde. Demain sera une autre journée. »

NOTES: Pour ses trois premières conquêtes de la Coupe Vanier, UBC avait vaincu Western 39-14 en 1982, Western 25-23 en 1986 et Ottawa 39-23 en 1997… À leurs deux autres participations à la finale canadienne, les Thunderbirds avaient perdu 16-3 contre Queen’s en 1978 et 47-11 contre McGill en 1997… Les deux triomphes de Nill à la barre de Saint Mary’s sont survenus par la marque de 42-16 contre le Manitoba en 2001 et de 33-21 face à la Saskatchewan en 2002.

SOMMAIRE

UBC 6-10-7-3: 26

MTL 0-10-6-7: 23

Premier quart

UBC – Quinn van Gylswyk 45 placement, 2:16 (3-0 UBC)

UBC – Quinn van Gylswyk 33 placement, 7:14 (6-0 UBC)

Deuxième quart

UBC – Marcus Davis 6 passe de Michael O’Connor (Quinn van Gylswyk transformation), 1:09 (13-0 UBC)

UBC – Quinn van Gylswyk 43 placement, 8:39 (16-0 UBC)

MTL – Guillaume Paquet 12 passe de Gabriel Cousineau (David Deschamps transformation), 12:01 (16-7 UBC)

MTL – David Deschamps 15 placement, 15:00 (16-10 UBC)

Troisième quart

UBC – Brandon Deschamps 44 course (Quinn van Gylswyk transformation), 5:37 (23-10 UBC)

MTL – David Deschamps 22 placement, 10:49 (23-13 UBC)

MTL – David Deschamps 12 placement, 14:48 (23-16 UBC)

Fourth Quarter

MTL – Samuel Nadeau-Piuze 6 passe de Gabriel Cousineau (David Deschamps transformation), 7:15 (23-23)

UBC – Quinn van Gylswyk 20 placement, 15:00 (26-23 UBC)

Foule: 12 557

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