Le Mexique décroche le bronze à sa première présence au Mondial féminin

Photo : Geoff White (gw-images)

par Ameeta Vohra

La journée de vendredi (30 juin) a été historique pour deux programmes nationaux de football à l’occasion du Championnat du monde de football féminin de l’IFAF 2017 disputé à Langley, en Colombie-Britannique.

Le match pour la médaille de bronze a mis aux prises deux pays qui en étaient à leurs débuts au Mondial féminin et le Mexique a eu le dessus 19-8 sur la Grande-Bretagne.

Sommaire du match

Q	Temps	Jeu	V-L
1	5:34	Mexique – #28 Maria Fernanda Pacheco Garcia – course de 4 verges	6-0
		Transformation – #23 Maria Fernanda Mandujano Gonzalez	7-0
2	4 :59	Mexique – #28 Maria Fernanda Pacheco Garcia – passe de 13 verges	13-0
	0:52	GB – #21 Ruth Matta – course de 3 verges	13-6
		Transformation 2 pts – #4 Joannah Kilby	13-8
3	1:54	Mexique – #5 Cinthia Olivares Arrendondo – passe de 5 verges	19-8

Rafler la première médaille de bronze dans l’histoire de leur programme national de football représente un exploit de taille pour les Mexicaines. Les attentes seront toutefois plus élevées au moment de retourner à la maison.

« En ce qui nous concerne, l’objectif principal était de nous rendre jusqu’au match pour la médaille de bronze, a indiqué l’entraîneur-chef du Mexique Jovanni Carrillo Larios. Nous avons travaillé très fort pour cette médaille.

« Au bout du compte, nous avons atteint notre but. Nous aurons donc une très grande responsabilité lorsque nous retournerons au Mexique, soit de nous améliorer et de rendre ce programme encore plus fort. »

Parmi les améliorations à apporter, il faudra que les Mexicaines apprivoisent différentes structures de jeu du football avec contact.

« Les joueuses mexicaines ont vu le niveau de jeu affiché par les États-Unis, le Canada et les équipes européennes, a noté Carrillo Larios. Afin de rendre notre programme meilleur au Mexique, nous jouons au football d’aréna à sept contre sept.

« Dans cette compétition-ci, c’est du football à 11 (contre 11). Nous devons donc nous améliorer dans ce contexte pour rétrécir l’écart, nous améliorer et rendre le programme plus fort. »

Bien que la Grande-Bretagne espérait un résultat différent, l’équipe a salué l’exploit historique réalisé par le Mexique vendredi.

« Je les félicite parce qu’il y a un nouveau programme féminin qui va prendre part à d’autres compétitions dans le futur et c’est formidable de voir que le football va continuer de se développer », a affirmé l’entraîneur-chef de la Grande-Bretagne Jim Messenger.

Malgré la défaite, la Grande-Bretagne a retenu plusieurs aspects positifs du match de vendredi, alors que l’équipe a atteint certains objectifs.

« Premièrement, nous visions de nous qualifier pour ce match, alors l’équipe peut être fière d’y être arrivée, a indiqué Messenger. Nous visions aussi de remporter un match ; et je dois dire que s’il y avait une rencontre que nous devions gagner, c’était celle contre les Finlandaises parce qu’elles nous avaient battues en Championnat d’Europe.

« Dans une certaine mesure, nous avons atteint notre objectif après notre premier match. Ensuite, il s’agissait de tout donner afin d’aller le plus loin possible. Ç’a été formidable d’avoir obtenu l’occasion de disputer le match pour la médaille de bronze. »

Déjà, la Grande-Bretagne est motivée à l’idée de faire mieux lors du prochain Mondial.

« Nous serons de retour et nous essaierons de nouveau, a ajouté Messenger. Nous savons que nous devons nous améliorer mais nous avons tellement appris à ce Mondial, à voir les qualités affichées par les autres pays, leurs habiletés au football ; nous savons maintenant à quel point nous devons nous améliorer en tant que pays.

« Nous avons hâte de relever ce défi et de continuer à contribuer à cette façon de mettre en valeur le sport féminin. »

Deux équipes qui en étaient à leur première présence au Championnat du monde ont donc dépassé les attentes et du côté de la Grande-Bretagne, on espère que cela incitera d’autres pays à bâtir leurs propres programmes de football féminin.

« C’est un avenir très excitant que nous pouvons envisager alors que les joueuses retourneront au pays fortes de leur incroyable expérience ici, quatre ans après avoir s’être contentées d’assister au Mondial comme spectatrices, a affirmé Messenger. Nous espérons que d’autres pays à travers le monde verrons ceci et se diront qu’il est possible de bâtir quelque chose qui puisse rapidement atteindre un très bon niveau, comme le Mexique l’a fait. »