Série des entraîneurs mentors – 1ère partie : Courbe d’apprentissage accélérée pour Beattie

by footballcanada

Photo : USA Football

Quand Gordon Beattie, entraîneur de football secondaire à The Citadel à Halifax a été invité à l’International Bowl 2016 à Arlington au Texas, c’était pour vivre une expérience d’apprentissage auprès de l’Équipe nationale MU-19 du Canada en préparation pour leur match du 31 janvier contre une équipe nationale des États-Unis au Stade AT&T, domicile des Cowboys de Dallas.

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« Je crois que son plan au départ était de venir ici et d’apprendre, de suivre, d’observer, d’écouter et d’assister aux réunions », indique Joe d’Amore, coordonnateur à l’attaque de l’Équipe nationale junior.

Cette situation a été possible après l’ouverture d’un poste d’entraîneur des demis offensifs. L’apprenti entraîneur, qui a déjà été entraîneur de position aux côtés du coordonnateur, puis entraîneur-chef Steve Sumarah pendant 11 saisons à l’Université Saint Mary’s, remportant notamment deux finales sur cinq de la Coupe Vanier a été invité à pourvoir le poste au Texas.

« Quand Gord est arrivé, nous lui avons appris qu’il allait jouer le rôle d’entraîneur de position », ajoute D’Amore. « Je crois que c’était un peu difficile pour certaines personnes, mais il a saisi l’occasion, il a fait du bon travail et il était préparé. Il arrivait chaque jour avec des exercices d’entraînement et tout le reste. »

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Grâce à son expérience, D’Amore savait que Beattie pouvait relever ce défi ardu et il a concentré ses efforts de mentor à aider le nouveau venu à s’ajuster au jeu international.

« Ce qu’il y a à propos de Gord est qu’il a été entraîneur depuis beaucoup plus longtemps que moi », indique le coordonnateur à l’attaque de la formation canadienne. « Relativement au mentorat, je crois que c’était davantage pour lui une question d’acclimatation à ce type de tournoi. Nous venons ici et nous jouons une version différente de notre sport avec les règles américaines. »

Une partie du défi de D’Amore était de réunir le personnel d’entraîneurs, notamment son nouveau membre pour les amener sur la même page en préparation pour le match contre les Américains.

« Quand vous réunissez des entraîneurs qui n’utilisent pas les mêmes jeux, vous devez apporter des ajustements pour apprendre à travailler ensemble. Il faut du temps pour comprendre le rôle de chacun au chapitre des responsabilités d’éléments comme les substitutions avec les demis offensifs et comprendre ce que nous tentons de réaliser à l’attaque. »

Même comme entraîneur vétéran, Beattie a compris que son expérience à l’International Bowl était une autre occasion pour lui d’apprendre et d’en tirer pleinement les avantages. Une de plus grandes leçons pour lui a été de réunir des joueurs en provenance d’un peu partout au pays pour en faire une unité en très peu de temps.

« Vous amenez des jeunes de partout au Canada alors la première chose que j’ai apprise a été d’amener ces joueurs dans une immersion complète dans le cadre de cette expérience », raconte Beattie. « La semaine de camp d’entraînement et le temps à l’hôtel ont été fantastiques dans la formation de cette unité. »

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La façon de mettre en œuvre les concepts et les plans de match sont aussi des éléments cruciaux pour les succès d’une équipe dans un contexte de tournoi.

« Retenir et garder les choses simples, à la base, puis de permettre aux jeunes de sortir sur le terrain et de performer sont des éléments importants. Il y a parfois une tendance à trop encadrer et à trop en faire. Je crois que ces gars étaient heureux d’avoir cinq journées d’entraînement pour se préparer pour jouer leur match. »

L’occasion était aussi attrayante pour l’entraîneur de Halifax de pouvoir travailler avec certains des meilleurs jeunes joueurs canadiens.

« Ça m’a permis de travailler avec des athlètes fantastiques », dit-il. « Ce sont de bons jeunes et ils veulent vraiment apprendre. Ils sont comme des éponges, retenant tout ce que tu es prêt à leur donner. »

Pouvoir ajouter et partager des idées avec des entraîneurs de partout au pays a été un autre bénéfice de cette expérience de mentorat pour Gord.

« J’ai dirigé dans les rangs secondaires depuis quelques années, mais avant cela j’ai aussi été entraîneur universitaire. Entrer dans le vestiaire et partager avec ces gars entraîne une dynamique très intéressante puisqu’ils partagent avec toi comme un égal. Parfois tu entres dans un vestiaire avec des gars de SIC et tu te sens un peu dépassé, alors que dans mon cas, c’était une belle occasion de parler aux gars de football. »

« C’est toute la question à propos de notre travail, ce ne sont pas tous les entraîneurs qui réalisent qu’il est très important de collaborer et de partager. »

Beattie a aussi appris comment faire la transition vers le football international, dont les règlements sont ceux utilisés dans la NCAA.

« J’ai appris des choses plutôt intéressantes à propos du jeu de passe et l’adaptation aux règles américaines été énorme », poursuit Beattie. « Il y avait notamment certains aspects du jeu au sol, du jeu aérien et de l’organisation d’arrière-scène et d’autres éléments du genre (qui étaient nouveaux). »

« J’ai aussi pu en apprendre un peu plus sur l’utilisation de certains systèmes d’édition vidéo. Nous utilisons Hudl avec mon équipe et [à l’International Bowl] j’en ai appris un peu plus sur les capacités de ce système. Notre responsable de la vidéo a fait un travail fantastique. Je vais retenir cela pour aider mon équipe en Nouvelle-Écosse. »

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D’Amore n’avait que de bons mots quant à la performance de son entraîneur invité.

« Je crois qu’il a fait du très bon travail! », affirme D’Amore. « Pour quelqu’un qui est arrivé et que n’était pas trop certain de son rôle, je crois qu’il a très bien fait. Nos demis offensifs étaient préparés. »

Cette expérience a servi d’introduction au football international pour Beattie qui a découvert un désir de s’impliquer davantage au sein de l’équipe nationale ou aux championnats canadiens.

« Je suis certainement intéressé par une implication au sein du programme national », a confirmé l’entraîneur à The Citadel.

Avec une expérience texane au compteur, un retour sur la scène internationale pourrait réunir Beattie à un autre ancien entraîneur de Saint Mary’s soit l’entraîneur-chef de l’Équipe nationale junior, Steve Sumarah.

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